"Science, fiction, culture, capital", la nouvelle exposition de l’ESBAMA


Publié le 18/01/2014

L’École Supérieure des Beaux-Arts de Montpellier Agglomération (ESBAMA) présente, du vendredi 17 janvier au vendredi 28 février 2014, l’exposition des œuvres de Michaël Sellam, Science, fiction, culture, capital. Une exposition réalisée dans le cadre de La résidence du Cap, à l'initiative de l'ÉSBAMA et du Business and Innovation Center (BIC) de Montpellier Agglomération. Entrée libre du lundi au vendredi de 15h à 19h.

Michaël Sellam

Il est né en 1975. Il vit et travaille à Paris. A travers son œuvre, il met en évidence l’omniprésence de la technologie et son emprise sur l’homme. Il crée ainsi, à la manière d’un conte, une synthèse du monde réel et des environnements parallèles issus notamment de l’Internet et du paysage audiovisuel.

Une exposition de fin de résidence d'artiste à Cap Oméga

L'exposition de Michaël Sellam dresse un pont entre le monde de l'art et le monde de l'entreprise, nouveau point de jonction entre des sphères animées d'une même volonté de comprendre et de résoudre, de développer et de produire. En déplaçant son champ de réflexion sur le lieu de la vie économique, Michaël Sellam a voulu créer une activité de recherche artistique qui utilise un vocabulaire commun avec celui de la création industrielle et technologique. Il a ainsi produit une dizaine de pièces dans le cadre de sa résidence à Cap Oméga, au prisme des services et des produits développés par les entreprises innovantes qui sont hébergées dans ce lieu. Trois entreprises ont plus particulièrement participé à ce travail de construction : Amaplace, Soledge et Tecnalia. L'exposition restitue ainsi le fruit d'une réflexion productive, mais artistique, ou d'une réflexion artistique, mais productive.

Un artifice entre science, fiction, culture et capital

L’artiste, Michaël Sellam, présente ses œuvres : « Notre civilisation se développe dans une logique de la contingence, de la possibilité pour chaque chose d'être tout autre. Comment la notion de matière s'est ouverte à une économie et à une pensée de la forme à un moment où tout devient programmable ? Expérimenter à travers l'art les relations de tensions entre science, fiction, culture et capital développe de fait un certain artifice. Il est peut-être nécessaire de produire une nouvelle esthétique qui ne soit ni représentative, ni abstraite, ni conditionnelle, mais constitutive d'une époque où nous construisons un monde qui inclut comme possible notre disparition et où coexistent les formes chaotiques et ordonnées de la circulation : des idées, des formes, des atomes, des énergies, des gènes, de l'information. »

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