De la nouveauté pour l'Accueil de Loisirs

LE « CAFÉ PHILO »
Nicolas est allé rencontrer Florence Mousset, la directrice de l'Accueil de Loisirs afin de recueillir des informations sur le « café philo » qu'elle a mis en place avec le groupe des Aigles.

Ma première question pour Florence a été de savoir ce qu'était un café philo. À cela, elle m'a répondu que c'était l'occasion de discuter tous ensemble, de pouvoir s'écouter avec des valeurs de respect. C'est ce que l'on appelle « l'écologie relationnelle » . On doit communiquer, oser dire ce que l'on a sur le cœur et ne pas avoir peur du jugement des autres. Ce moment privilégié de discussion devrait devenir un rituel où l'on parle du quotidien, de nos questionnements, de nos sentiments... Florence nous a également parlé de son intérêt pour ce type de communication. Elle essaye d'aider les gens dans leur difficultés de tous les jours. Je lui ai parlé ensuite de la coopération chez les jeunes d'aujourd'hui. Je lui ai demandé si elle pensait qu'il fallait être plus coopératif dans la vie. Elle m'a répondu : « Évidement ! Mais ce n'est jamais acquis. Nous pouvons être coopératifs mais pas tout le temps, cela s'apprend petit à petit, c'est un travail au quotidien, une autre façon de penser : ce sont des petits riens qui font un tout ! ». Pour terminer notre entretien, elle a fait allusion à la légende du colibri qui renferme une morale importante à ses yeux. Je me suis donc renseigné et voici cette histoire : « Un jour, dit la légende, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés et atterrés observaient, impuissants, le désastre. Seul le petit colibri s'active, allant chercher quelques gouttes d'eau dans son bec pour les jeter sur le feu. Au bout d'un moment, le tatou, agacé par ses agissements dérisoires, lui dit : « Colibri ! Tu n'es pas fou ? Tu crois que c'est avec ces gouttes d'eau que tu vas éteindre le feu ? » « Je le sais, répond le colibri, mais je fais ma part » .