Le pelouse du stade de la Mosson traitée contre le Pyricularia


Publié le 13/10/2017

La pelouse du stade de la Mosson connaît des attaques du champignon : le PYRICULARIA. Particulièrement enclin à se développer grâce à des conditions de chaleur et d'humidité, le climat du sud de la France, et plus spécifiquement de Montpellier, lui sont favorables.

A l'image d'autres stades de football en France et à l'étranger - Genève, Bâle, Bordeaux ou encore Toulouse, le stade de la Mosson est victime du Pyricularia. Cette maladie résistante et évolutive n'était pas répertoriée en France jusqu'en 2016 avant l'EURO, que la France a accueilli. Son origine n'est pas déterminée avec certitude, pourtant la nature des semences gazon semble la cause la plus probable. Des solutions pour le traiter sont à l'étude. Les conditions climatiques favorables ont permis de mettre en place des traitements préventifs et des semis pour regarnir la pelouse, et d'autres solutions sont à l'étude.

De nombreuses pistes de recherche explorées

Depuis son identification, Montpellier Méditerranée Métropole en étroite collaboration avec le MHSC, étudie les possibilités de traitement. Elles s'appuient sur l'expérience des autres pays victimes du Pyricularia (Sud de l'Europe, Etats-Unis). De son côté, le fournisseur de l’aire de jeux du stade de la Mosson, qui à partir d’analyses faites sur les terrains, mène également des recherches de solution pour endiguer cette maladie. Un procédé nouveau à base d’ultraviolet est actuellement en test sur le golf national de Saint-Quentin-en-Yvelines. Enfin, la Métropole de Montpellier s’est rapprochée du CIRAD, basé à Montpellier, pour qui la maladie est connue dans le secteur de la culture du riz et du blé, afin de trouver une solution durable et efficace.

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