Prolongation des 3 accrochages temporaires dans les collections permanentes du Musée Fabre


Publié le 16/02/2015

Cet hiver, le musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole propose trois accrochages temporaires dans ses collections permanentes, autour de quatre figures de l'art moderne et contemporain : Jean Hugo, Albert Ayme, Jean-Pierre Blanche et André Castagné. Prolongés, il reste aux visiteurs encore quelques semaines pour les découvrir.

Hommage à Jean Hugo - Jusqu'au 22 février 2015

A l'occasion des trente ans de la disparition de Jean Hugo (1894-1984), arrière-petit-fils de l'écrivain Victor Hugo, le musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole révèle ses nouvelles acquisitions inédites. L'achat d'un ensemble de référence, composé de 5 œuvres de l'artiste ainsi que d'une collection de livres, a permis d'enrichir sensiblement le fonds du musée Fabre, qui lui avait consacré une rétrospective en 1995.

Les trois premières œuvres de l'ensemble de référence, réalisées dans les années 1920, viennent enrichir le parcours moderne et montrent la variété des manières du peintre. Restaurées, elles sont pour la première fois montrées au public. Provenant d'une collection particulière américaine, les six imprimés retracent le compagnonnage de l'artiste avec les écrivains et poètes. Au travers de l'utilisation de petits formats à la plume et à la gouache, Jean Hugo explore les possibilités de l'illustration de récits, comme dans Voyage à Moscou et à Leningrad, en 1953, ou dans Sausaye de Maurice Sceve en 1971.

Jean Hugo, Kew Garden

Jean Hugo, Kew Garden


Hommage à Albert Ayme - Jusqu'au 22 mars 2015

Suite à son exposition estivale de 2014 dédiée à Claude Viallat, le musée Fabre met en lumière l'œuvre d'un autre précurseur de la toile libre, Albert Ayme. Natif de Saint-Geniès-des-Mourgues, commune de la Métropole de Montpellier où il passe toute son enfance, Albert Ayme reste très attaché à Montpellier. D'abord attiré par la musique, la poésie, il choisit la peinture et démissionne de son poste d'ingénieur du Génie Rural en 1960 pour se consacrer à son art. En 1996, il est nommé Chevalier des Arts et des Lettres par le Ministère de la Culture.

Albert Ayme est le premier artiste, en France, à avoir exposé dès 1962 des toiles libres non montées. L'usage, par l'artiste, d'une toile de coton brute, déroulée sur de grandes longueurs, peinte au sol avant d'être suspendue, sans châssis pour sa présentation, est tout à fait novateur. Dès 1966, son vocabulaire géométrique rythme ses compositions. Il est représenté, au musée Fabre, par quatre toiles libres, identité picturale du peintre, dont deux exemplaires de la série Paradigmes du Bleu, Jaune, Rouge, acquis en 1980 à l'issue de l'exposition monographique qui venait de lui être consacrée.

Albert Ayme, Paradigme du bleu-jaune-rouge

Albert Ayme, Paradigme du bleu-jaune-rouge

Accrochage des dessins de J.-P. Blanche et A. Castagné - Jusqu'au 8 mars 2015

Dans le cabinet Canonge, le musée Fabre propose de découvrir les œuvres de ces deux Montpelliérains.

Jean Pierre Blanche, La lumière de l'atelierJean Pierre Blanche, La lumière de l'atelier

Ancien élève de l'école des Beaux-Arts de Montpellier, puis de Paris, Jean-Pierre Blanche a reçu en 1955 le prix Abd-el-Tif qui lui ouvre un séjour de deux ans au Maghreb. En 1965, il se fixe à Aix-en-Provence où il vit toujours. Les quatre pastels qui viennent d'entrer dans les collections du musée Fabre font partie d'une recherche sur le thème de la nuit, menée par l'artiste dans les parages du domaine de Pont-Rout où il réside. Paysagiste dans l'âme, Jean-Pierre Blanche s'intéresse à quelques thèmes récurrents dans son œuvre (chemin solitaire, bord de mer, végétation...), dont il cherche à restituer les architectures et les colorations sensibles.

Castagné CapitoleAndré Castagné, Le Capitol

Professeur à la faculté de droit de Montpellier, André Castagné, depuis son adolescence, a pratiqué la peinture et le dessin, marqué par la personnalité de Louis Charles Eymar (1882-1944), un ami de sa famille, et stimulé par ses visites assidues au musée Fabre. Les dessins exposés, donnés au musée et révélés pour la première fois au public lors de l'exposition Auguri romani au printemps 2013 à la salle Bagouet à Montpellier, permettent de prendre la mesure de ses dons artistiques étonnants. D'une composition infaillible, d'une écriture minutieuse, ses dessins tissent des liens évidents et stimulants avec les artistes néoclassiques du cabinet des Arts graphiques du musée Fabre (Gauffier, Hackert, Fabre...), eux aussi fasciné par l'Italie.


Informations pratiques

- Horaires d'ouverture: du mardi au dimanche de 10h à 18h

- Tarifs : 6 € - Pass'Métropole (ou Pass'Agglo) 5 € - tarif réduit 4 € - billet famille 12 €
- Vente de e-billets sur le site du musée Fabre de Montpellier Méditerranée Métropole, rubrique "Billetterie". Le visiteur devra présenter son billet électronique imprimé ou sur son smartphone à l'accueil du musée.

- Accès tramway : lignes 1 et 2 arrêt "Comédie", lignes 1, 2 et 4 arrêt "Corum"

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