La fierté est une émotion simple, qui fait du bien. Ce sentiment fort agréable, on ne se l’autorise toutefois que trop rarement. Et pourtant, nous avons dans l’agglomération des motifs légitimes de fierté. Tous les jours, sur le terrain, mes rencontres m’en apportent la preuve. Je souhaite contribuer à restaurer ce sentiment de fierté collective. Il est important que chacun ouvre grand les yeux sur nos richesses à deux pas de chez soi. Je veux parler ici d’une multitude de réussites individuelles, dans différents domaines, qui fleurissent et s’épanouissent dans nos communes.

Comme l’emploi, l’éducation et la santé, le logement est un pilier essentiel à la cohésion sociale. En cette période de crise, nous devons continuer à nous mobiliser, nous élus mais aussi l’ensemble des acteurs de l’habitat, pour offrir à chacun un toit adapté à ses conditions de vie et répondre à cette préoccupation majeure de nos concitoyens.

Le prix de l’énergie ne cesse d’augmenter. Pour les ménages les plus modestes, la part du budget consacrée à des besoins élémentaires comme le chauffage, l’eau chaude et l’électricité devient une charge importante, parfois insurmontable. Ce phénomène de société, appelé précarité énergétique, prend de l’ampleur. Déjà 10 % des ménages en souffrent aujourd’hui dans l’agglomération.

Demain, les grandes agglomérations françaises se transformeront en métropoles. C’est la volonté du Gouvernement. François Hollande lui-même l’a rappelé il y a quelques mois lors des États généraux de la démocratie territoriale au Sénat, devant les élus locaux. L’idée est de créer dans le pays de véritables pôles d’attractivité européens. Ce projet s’inscrit dans la réforme des collectivités locales qui sera examinée au cours des prochains mois.